26 septembre 2023
L’organisation d’une manifestation est soumise en France à une autorisation/déclaration préalable de l’Autorité Publique. Que ce soit la Mairie ou la Préfecture, les pouvoirs publics ont un large pouvoir de contrôle des organisateurs et de leurs dispositifs. Ce principe simple amène parfois à une interdiction formelle -plutôt une non-autorisation- pour une manifestation de se dérouler. Ainsi le Télégramme évoque le festival Métal MoreHell a été l’objet d’un arrêté municipal pendant l’été 2023 pour des raisons d’insuffisance de sécurité. Dans ce cas, le lieu envisagé -un entrepôt- n’était pas un ERP déclaré comme tel et les organisateurs n’avait pas sollicité un passage en ERP temporaire. Un premier courrier de la Mairie n’ayant eu aucun effet, le Maire a publié un arrêté interdisant la manifestation.
La crise sanitaire avait aussi été une période tendue, les organisateurs étant amenés à annuler leur évènement du fait du contexte réglementaire et législatif. Dans ces cas, entre impossibilité formelle de déplacement liées aux confinements et règles sanitaires trop contraignantes (jauge réduite, places assises, utilisation d’un siège sur deux, parcours spectateurs draconiens, port du masque…) de nombreux organisateurs avaient annulé. Le PRODISS avait alors diffusé le résultat d’une enquête auprès de ses membres. Plus récemment, l’état sanitaire des eaux de baignade a amené l’annulation d’une partie de l’épreuve test de paratriathlon de Paris 2024. Comme le mentionne France Bleu, une cause officielle a été identifiée et sera corrigée.
Les conditions météorologiques prévues ou effectives peuvent aussi amener un dilemme pour l’organisation. Dans le cas du festival de Ronquières, le déroulement de la première soirée s’étant révélé chaotique du fait de pluies importantes, il a été décidé de maintenir la suite du programme en prenant des mesures d’urgence importantes. L’extraordinaire mobilisation des équipes locales -et une amélioration de la météo- ont permis de maintenir la suite prévue. Comme le mentionne le site de RTL, si la soirée inaugurale a été cauchemardesque, aucun blessé n’a été à déplorer.
Le dernier cas est dramatique. Les organisateurs d’un triathlon (épreuve sportive enchainant natation, cyclisme puis course à pied) en Irlande ont décidé de maintenir la course malgré une météo tempétueuse induisant notamment une natation dans des eaux agitées. La fédération irlandaise en tant qu’instance sportive avait alors signifié un avis défavorable en enlevant le label fédéral à l’épreuve. L’organisateur a décidé de passer outre, réduisant toutefois la longueur de la partie natation. Deux des participants ont trouvé la mort dans l’eau, sans toutefois que le lien avec les conditions soit à ce jour établi. Ce cas renvoie à une doctrine très ancrée au Royaume Uni pour les courses à la voile : laisser aux coureurs le choix de partir ou pas. En effet, il est rarissime qu’un organisateur décale un départ pour raisons météo. Ainsi la grande course du Fastnet 2023 et ses 450 bateaux a été lancée le jour et l’heure prévus… Seule l’inversion de l’ordre des groupes de départ a permis aux plus rapides de ne pas partir en dernier, leurs évitant dans la forte brise et avec un courant portant qui « casse » la mer de zigzaguer parmi les moins rapides… On notera que dans ces deux derniers cas, les triathlètes et les marins ne sont pas de simples spectateurs mais sont aussi acteurs de l’évènement. Ils sont considérés comme responsable de leur participation.
Lien vers l’article à propos de l’annulation du festival de métal MoreHell à Lorient :
Lien vers l’enquête auprès des adhérents du PRODISS :
Lien vers l’article au sujet de l’annulation des épreuves de natation en triathlon :
Lien vers l’article relevant le décès de deux participants de l’Ironman dans les eaux irlandaises :
Lien vers l’article évoquant le départ hors norme pour la Rolex Fastnet Race :
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La crise de la COVID 19 a accéléré les processus de digitalisation. Le secteur événementiel n’y échappe pas. Si cette numérisation d’une partie croissante de nos tâches est une source importante de gains de productivité, elle entraine également de nouvelles vulnérabilités et en premier lieu, elle nous expose aux cyber-attaques. Alors que personne ne s‘interroge sur le bien-fondé de mesures de prévention contre les incendies, les actions à conduire en matière digitale restent souvent mal connues alors même que la probabilité de faire l’objet d’une cyber-attaque pour une entreprise est plus importante que d’être victime du feu. « En moyenne, 80 % des entreprises ayant perdu leurs données informatiques suite à une cyberattaque font faillite dans les 12 mois ». Hiscox Assurance France. Or, « l’erreur humaine est à la source de 75% des problèmes de cyber sécurité ».
Pour profiter pleinement des avantages des technologies digitales, il est essentiel de former ses collaborateurs. Connaitre le risque cyber et diffuser une culture d’entreprise sur ces questions, suffisent à se prémunir de la très grande majorité de ces risques.
La crise de la COVID 19 a mis en lumière la nécessité de mettre en place une prévention des mesures sanitaires. Une fois les interdictions levées de se rassembler, la question centrale à se poser pour un organisateur : comment mettre en place des mesures sanitaires pour rassurer les visiteurs tout en maitrisant les coûts et en apportant une réponse efficace ? Car l’objectif in fine est bien de pouvoir accueillir en toute sécurité votre client en lui permettant de vivre une expérience en toute sécurité !
La sécurisation d’un événement est de plus en plus contraignante…. Entre obligations légales croissantes, augmentations des frais de sécurité et exigences des préfectures, il devient nécessaire d’être sensibilisé dans cette phase de préparation. Car l’objectif in fine est bien de pouvoir accueillir en toute sécurité votre client en lui permettant de vivre une expérience en toute sécurité !