11 octobre 2022
La saison de football 2021/2022 de reprise post-covid a été chaotique en termes de sécurité. Aussi bien la Ligue Professionnelle et ses championnats que la Fédération et sa Coupe de France ont vu les matchs régulièrement ponctués par des incidents plus ou moins graves. La confédération Européenne UEFA a elle-aussi été confrontée à des incidents importants lors de la finale de l’Euro à Londres en 2021 et de sa Ligue des Champions en 2022 à Paris. La Coupe d’Afrique des Nations au Cameroun a été endeuillée en janvier par 8 morts lors de la demi-finale Cameroun-Comores.
Les causes de ces problèmes sont de diverses natures et les retours d’expérience réalisés par les organisateurs -lorsqu’ils existent- font remonter des faits générateurs variés.
Dans le cas français, la majorité des problèmes relèvent de la gestion des tribunes de supporters et plus largement de comportements de certains spectateurs. Alors même que les interdictions de déplacements et les huis clos partiels sur certaines tribunes ou même la totalité des stades ont atteint des niveaux records, les incidents se sont multipliés avec interruptions des matchs temporaires ou définitifs, envahissements de terrain, jets de projectiles, agressions de joueurs dans le stade ou lors des arrivées dans les enceintes. De même, les troubles concernent aussi bien des Ultras très radicalisés que des supporters plus classiques voire dans certains cas des spectateurs moins engagés.
La ligue professionnelle de Football en recherche de solutions a commandité début juin pour une livraison septembre 2022 un rapport et des préconisations à Alain Bauer criminologue et expert en sécurité.
Avant même la livraison du document final, l’instance en charge de l’organisation des rencontres a incité les clubs à la mise en place de mesures préventives essentiellement matérielles. Ainsi, l’intersaison a été l’occasion de travaux dans beaucoup de stades français : mise en place de filets, barrières déployables ou écrans en plexiglas dans les zones de corners. RMC sport a publié un article sur ces mesures préalables au plan d’action. Dès maintenant les clubs sont incités, sans obligation à ce stade à renforcer leur dispositif aussi bien en termes matériels qu’humains. L’idée d’un référent policier obligatoire est aussi avancée, mais à ce jour non imposé.
Si chaque enceinte et chaque club présente des spécificités, ce type de mise en commun est souvent très utile. Plus largement, il existe des syndicats professionnels ou des organismes privés ou publics qui suscitent ce type de partage d’Exp
Concernant le rapport Bauer, il devrait être développé sur deux versants.
– Le premier concerne les mesures systémiques générales à tous les clubs et à toutes les enceintes. On évoque un protocole « Match à Risque » systématique pour chaque enceinte et/ou la création d’une qualification particulière « stade » pour les agents de sécurité privée. Le rôle de la Justice et des pouvoirs publics dont la Direction Nationale de Lutte contre le Hooliganisme devrait aussi y être évoqué, dans une logique dans l’avenir d’adaptation permanente aux situations rencontrées.
– Le deuxième aspect sera celui des mesures spécifiques locales propres à chaque cas. La configuration de l’écosystème de chaque club est très différente aussi en termes physiques que sociaux. Les groupes de supporters sont variés, parfois multiples et si certains ont adhéré à l’Instance Nationale du Supporterisme (INS) créée en 2017, d’autres ont refusé rendant la consultation/ concertation plus difficile comme l’avait mentionné le rapport parlementaire de mai 2020.
Dans tous les cas, un rapport (très) attendu…
Fin septembre, la presse a eu accès au rapport via des extraits, repris ensuite par les médias. Le document source sera utilement analysé, dès qu’il sera disponible auprès de la Ligue Professionnelle de Football.
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