28 septembre 2021
La sécurité aérienne se doit d’être exemplaire. Le sujet a été dès les origines de l’aviation au centre des préoccupations des opérateurs et très rapidement des pouvoirs publics. Aussi bien les aéronefs, les terrains que les pilotes font l’objet d’un suivi et d’un contrôle régulier.
Dès 1946, suite à la convention internationale de Chicago deux ans plus tôt, le ministère des travaux publics publie des dispositions à prendre « en cas d’accident aéronautique, irrégularités ou faits techniques survenus à des aéronefs civils et ayant fait courir un risque aux personnes et au matériel. » A partir de 1952, les enquêtes concernent tous les accidents aériens survenus dans le but d’en tirer des enseignements. L’enquête administrative se déroule en soutien de la procédure judiciaire.
Le Bureau d’Enquêtes et d’Accident -plus connu sous le sigle BEA- se construit sous la tutelle de l’Inspection Générale de l’Aviation Civile mais défend fermement une position d’indépendance quand au Ministère des transports. Le BEA effectue des enquêtes techniques pouvant servir à la justice ou à l’administration. A partir de 2010, chaque Etat de l’Union Européenne dispose d’une instance de ce type, fédérée à l’échelon continental.
En 2001, le Bureau Enquêtes Accidents devient le bureau d’Enquêtes et d’Analyses. Ainsi en conservant l’acronyme de BEA, l’instance retrouve un rôle d’enquête y compris lors de faits n’ayant pas entrainé d’accident (mortels ou non). Ainsi, cette instance revient à ses fonctions originelles, plus larges que les seuls cas d’accidents, pour intervenir y compris lors d’incidents sans gravité en termes de conséquences voir même en cas de simples risques courus par les aéronefs, leurs passagers ou les personnels à bord.
Ce glissement sémantique pourrait inspirer les organisateurs d’évènement. Il est assez fréquent que des faits inattendus se déroulent pendant un évènement. Et puis, la providence (ou le hasard) évite l’accident ou réduit les conséquences. Et on oublie qu’on est passé tout prêt d’un gros problème. La tenue d’une main courante et la mise en place systématique d’une réunion de type « retour d’expérience » suivie d’un partage entre professionnels des conclusions de cette analyse est une bonne pratique.
Partager l’article
Votre interlocuteur unique pour gérer tous les aspects de la sécurité de votre événement
Structurez la sécurisation de vos événements avec Smart Security Event, solution d’automatisation des outils sécurité.
Design by STBK ©
Centre d’Ingénierie de la Sécurité Privée des Événements © 2021 – Mentions Légales
Cookie | Durée | Description |
---|---|---|
cookielawinfo-checkbox-analytics | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Analytics". |
cookielawinfo-checkbox-functional | 11 months | The cookie is set by GDPR cookie consent to record the user consent for the cookies in the category "Functional". |
cookielawinfo-checkbox-necessary | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookies is used to store the user consent for the cookies in the category "Necessary". |
cookielawinfo-checkbox-others | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Other. |
cookielawinfo-checkbox-performance | 11 months | This cookie is set by GDPR Cookie Consent plugin. The cookie is used to store the user consent for the cookies in the category "Performance". |
viewed_cookie_policy | 11 months | The cookie is set by the GDPR Cookie Consent plugin and is used to store whether or not user has consented to the use of cookies. It does not store any personal data. |
La crise de la COVID 19 a accéléré les processus de digitalisation. Le secteur événementiel n’y échappe pas. Si cette numérisation d’une partie croissante de nos tâches est une source importante de gains de productivité, elle entraine également de nouvelles vulnérabilités et en premier lieu, elle nous expose aux cyber-attaques. Alors que personne ne s‘interroge sur le bien-fondé de mesures de prévention contre les incendies, les actions à conduire en matière digitale restent souvent mal connues alors même que la probabilité de faire l’objet d’une cyber-attaque pour une entreprise est plus importante que d’être victime du feu. « En moyenne, 80 % des entreprises ayant perdu leurs données informatiques suite à une cyberattaque font faillite dans les 12 mois ». Hiscox Assurance France. Or, « l’erreur humaine est à la source de 75% des problèmes de cyber sécurité ».
Pour profiter pleinement des avantages des technologies digitales, il est essentiel de former ses collaborateurs. Connaitre le risque cyber et diffuser une culture d’entreprise sur ces questions, suffisent à se prémunir de la très grande majorité de ces risques.
La crise de la COVID 19 a mis en lumière la nécessité de mettre en place une prévention des mesures sanitaires. Une fois les interdictions levées de se rassembler, la question centrale à se poser pour un organisateur : comment mettre en place des mesures sanitaires pour rassurer les visiteurs tout en maitrisant les coûts et en apportant une réponse efficace ? Car l’objectif in fine est bien de pouvoir accueillir en toute sécurité votre client en lui permettant de vivre une expérience en toute sécurité !
La sécurisation d’un événement est de plus en plus contraignante…. Entre obligations légales croissantes, augmentations des frais de sécurité et exigences des préfectures, il devient nécessaire d’être sensibilisé dans cette phase de préparation. Car l’objectif in fine est bien de pouvoir accueillir en toute sécurité votre client en lui permettant de vivre une expérience en toute sécurité !