Au-delà des dispositifs, le professionnalisme des hommes

L’affaire Pélicot dont le procès se déroule à Avignon suscite un raz de marée médiatique international considérable. La détermination de la victime principale -qui a refusé un procès à huis clos- et le caractère extraordinaire du cas ont entrainé une immense attention sociale sur ce procès.

Un élément important de l’affaire a été dévoilé quelques jours après le début du procès. Le basculement judiciaire de la procédure a pour point de départ l’intervention d’un agent de sécurité dans une grande surface de Carpentras. Ce dernier, lors de son service, avait repéré un client qui filmait sous les jupes des femmes dans le magasin. Immédiatement et avec une grande fermeté, il appréhende le client et très rapidement sollicite les forces de l’ordre -ici la Police- pour prendre la suite. La vidéo montre dans sa deuxième partie qu’il incite les femmes filmées à leur insu à déposer une plainte et à « à ne pas en rester là ».

Suite à l’enquête policière et aux investigations sur le téléphone du voyeur ainsi que son ordinateur saisis lors d’une perquisition, la justice a dévoilé toute l’affaire faisant découvrir à Madame Pélicot l’incroyable crime dont elle était victime sous l’effet de drogues depuis des années.

Cette affaire du viol de Mazan confirme le constat qu’au-delà des moyens mis en oeuvre et de leur pilotage, le professionnalisme des agents déployés -ici dans une surface commerciale- est un élément important d’un dispositif. L’attention de cet agent, sa détermination à intervenir et la clarté de son attitude demandant immédiatement l’intervention des forces de l’ordre (un délai trop long aurait pu fragiliser la procédure) sont à souligner : un grand professionnel.

Le lien vers l’article de France Info (qui reprend les images diffusées par Paris Match)

Le lien vers l’article de l’Indépendant :